Saturday, July 23, 2011

Je ne déraille pas

« Si je grossis, je suis enceinte. Si je maigris, je suis malade. Si je m'habille bien, je me la pète, si je m'habille simplement, je suis pouilleuse. Si je pleure, je veux faire pitié. Si je dis ce que je pense, je suis arrogante. Si je me défends, je suis problématique. En fait de nos jours quoi qu'on fasse on sera toujours critiquée. »

J’ai trouvé ceci sur le mur Facebook d’une amie et je trouve ça bien vrai.

Ben moi, je fais toujours de mon mieux. Je vis ma vie en essayant d’être toujours gentille, malgré ma (très) forte timidité. Ce n’est pas toujours facile, je peux vous le dire ! Car puisque je suis timide, je suis réservée, je reste à l’écart tant que je ne connais pas bien les gens. J’aime être seule ou accompagnée par ceux et celles que je connais bien et que j’aime.

Je déteste faire semblant (d’être à l’aise, d’apprécier quelqu’un, d’être heureuse, etc., lorsque je ne le suis pas), et je ne le fais donc pas.

Est-ce si difficile de comprendre que quelqu’un de timide et réservé avec les étrangers est une personne comme les autres et a autant de joie de vivre que tout le monde ? Est-ce si incompréhensible que de penser que cette personne a tout simplement besoin de temps pour connaître les gens et être bien à l’aise ?

J’ai des amis proches et que j’aime très fort et qui sont mes amis depuis 40 ans, maintenant, d’autres depuis 39 ou 31, etc. Ils sont les êtres qui me sont le plus chers au monde à part mes enfants. Et ils savent qui ils sont. Et ils savent (je l’espère) à quel point je les aime ! Ils viennent surtout de Northfield, de la Bretagne, et d’Apple Valley, mais d’autres endroits aussi. Il ne me faut quand-même pas des décennies pour me sentir à l’aise et apprécier quelqu’un !!!

Ce n’est pas parce-que je suis timide et introvertie que je suis différente des autres. J’ai les mêmes sentiments, les mêmes défauts, la même joie de vivre. J’ai tout simplement plus de mal à le démontrer. Il me faut tout simplement plus de temps pour me sentir à l’aise. Je suis comme tout le monde. Je suis parfois fatiguée, parfois énervée, parfois mal à l’aise, parfois malheureuse ou déçue, Je suis parfois pleine de joie, bien dans ma peau et pas timide du tout. J’aime et j’apprécie les gens et la vie comme tout le monde. Si tu es mon ami, tu l’es pour toujours. Du moins, tant que l’on ne me fasse pas de grosse méchanceté.

Et si ça plait pas, c’est pareil.

Et comme l’a dit, Simone de Beauvoir, « N’appelle pas le médecin, je ne déraille pas. Je dis ce que je pense, c’est tout. »


Sunday, July 3, 2011

JE N'EN PEUX PLUS. C'est fini cette vie de merde.


Eh ben, eh ben, quel week-end ! Ah, je te jure!

Peux-tu me dire, s’il te plait, cher lecteur, pourquoi je n’arrive pas à couper et bruler les ponts avec ce maudit mari que je me suis pris, et éparpiller les cendres aux quatre vents, une bonne fois pour toutes? Je fais tout ce que je peux pour lui, et toujours, et malgré tout, et il n’est jamais content. Il faut qu’il râle et qu’il critique, et qu’il me traite de noms.

Je pense vraiment qu’il s’est marié avec moi pour la carte verte. Alors pourquoi il ne peut pas me laisser tranquille enfin ???!!!! 

Je ne peux pas te dire à quel point j’en ai marre et que je regrette de l’avoir rencontré. Je ne veux plus du tout de cette vie pourrie !

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrggggggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhh !!! Mais qu’est-ce que j’en ai marre de chez marre !!! Je pense que maintenant je ne lui suis plus qu’un portefeuille ambulant et ouvert à tous ses besoins et à tout payer pour lui pour qu’il puisse ensuite continuer à me pourrir la vie.

Ah, non, je n’en peux plus. C’est trop. Je suis tellement mal, et c’est surtout à cause de lui. Il a tout gâché : ma vie, notre relation, sa situation en France, ses relations, tout.

Je ne vais pas pouvoir tenir le coup, là. Je n’en peux vraiment plus, mais plus du tout.

Excuse-moi, mais je n’en peux plus et je ne sais vraiment pas à qui je peux parler.

C’est bon, là. Qu’on m’achève. Je n’en peux plus d’avoir à faire face à tout ça et toujours toute seule. Qu’est-ce que j’aimerais me retrouver dans le coma jusqu’au mois de mai 2012, quand Morgane a ses 18 ans.

Je n’ai plus envie que de partir et rentrer chez moi. Pas chez nous. Pas chez lui. Mais chez moi, avec ma famille et les gens que j’aime moi. Et je ne peux même pas faire cela car mon chez moi a disparu le jour où je me suis marié avec ce clown.

Ah non.