Saturday, September 3, 2011

Le moment de la sieste est arrivée !

 
Je suis bien arrivée, mais j'ai failli rester sur le tarmac à Chicago. Je te raconterais en bref: le premier avion, le voyage s'est passe impeccable. Je suis rentrée dans le deuxième, je discutais avec les femmes assises autour de moi, j'avais pris mon Temesta, etc. L'avion a commencé à s'accélérer sur la piste de décollage, a levé son nez, faisait un drôle de bruit, puis le pilote a repose le nez de l'avion, a fait tout un grand tour, et enfin nous a expliqué qu'en tout début du décollage, il y a une lumière indicatrice qui s'est allumée. Ils pensaient que l'indicateur s'était allume par erreur et qu'ils allaient recommencer. Rebelote. Donc, ils sont retournes a l'aéroport faire évaluer l'avion. On ne pouvait pas partir car on partait à l'international alors on été considérés comme ayant déjà quitte les US.

Mais pour alors je commençais à paniquer malgré le Temesta. J'avais commencé à pleurer et je voulais absolument sortir de l'avion. Je n'étais pas hors de moi et je me comportais normalement et gentiment et non pas comme quelqu'un de folle ou de fâchée ni rien. Je tremblais et je pleurais sans faire beaucoup de bruit. Une femme a cote de moi été thérapeute psychiatrique et elle a réussi a me calmer en me concentrant sur le fait qu'au moins pour le moment, je n'étais qu'assise sur un fauteuil dans un avion gare, et qu'il n'y avait pas de raison d'avoir peur pendant cet instant spécifique. Je pleurais toujours, mais je tremblais moins. On m'a demandé ce qu'on pouvait faire pour m'aider. J'ai dit de me laisser sortir de l'avion.

Une hôtesse de l'air écoute sans s'y mêler. Puis elle m'a prêté son téléphone portable pour appeler qui que je veux pour en parler. Je ne connais personne à Chicago et ne pouvait qu'appeler aux US, alors j'ai appelé Fabrice quand même. Pour une fois, il ne m'a pas engueulé. Puis le commissaire du bord est venu de la partie première classe pour me parler. Il m'a dit que le pilote été déjà au courant de la situation, que pour l'instant ils évalué l'avion et qu'après de voir ce qu'il avait, ils reviendraient vers moi voir ce que je voulais faire, mais si je voulais vraiment sortir de l'avion et retenter aujourd'hui ou un autre jour, ils étaient d'accord pour retourner à la porte me laisser sortir.

La femme thérapeute continuait à me parler et m'a demandé si j'avais des questions. J'ai demandé si elle savait combien de mg de Temesta c'était possible de prendre sans que ce soit dangereux et sans non plus que je ne puisse pas fonctionner une fois arrivée en France.  Elle ne savait pas. J'ai demande à l'hôtesse de l'air si elle savait s'il y avait un médecin dans l'avion à qui on pouvait poser cette question. Une femme de la rangée derrière moi, une française, a dit que son ami, assis de l'autre cote de l'allée et une rangée devant moi était justement médecin. C’était un français tout à fait simple et gentil. Il m'a posé toutes les questions qu'un bon médecin pose dans une telle situation. J'avais pris 2 mg le matin avant puis au cours du premier voyage en avion d'Atlanta à Chicago, à 9h00 du matin et à midi, puis 1 mg avant de monter dans l'avion pour Paris à 18h00, et 1 mg après le premier décollage rate. Dont ça faisait 4 entre 9h00 du matin et le moment pendant lequel on parlait.  Il me dit que 5 était la limite pour une période de 24 heures, mais que, si je me décide de rester dans l'avion, il me donnerait autre chose pour m'aider à être calme et à dormir.

Ensuite le capitaine, le pilote lui-même est venu me voir. Il m'a expliqué personnellement le problème (un problème électrique qu'ils étaient toujours en train d'évaluer) que l'avait eu l'avion et m'a dit que ce n'était pas un problème de retourner à l'aéroport me laisser sortir, que ce n'était pas la première fois que ça arrive, et que je pouvais réfléchir un petit peu puis leur dire ma décision pendant que les mécaniciens finissaient ce qu'ils avaient à faire et que l'équipe se décide s'il y avait un gros problème avec l'avion ou pas. Ils ont ensuite annonce ce qu'ils avaient fait et que l'avion été prêt a partir.

Avec la femme thérapeute, on s'est dit que c'était sans doute l'avion le plus sur du monde à ce moment précis car ils avaient passe presque trois heures à l'évaluer et le tester. Alors je me suis décidé de rester dans l'avion.

Le médecin français m'a donné de l'Atarax, un médicament pour les allergies mais qui marche aussi pour l'anxiété et qui se marie bien avec le Temesta que j'avais pris. Il m'en a donné puis une heure plus tard, tout en étant beaucoup plus calme, je n'arrivais toujours pas à dormir, alors il m'en a donné 2 de plus.

Ensuite, malgré un vol assez tumultueuse, avec beaucoup de turbulences, et tout, j'ai pu somnoler un peu, mais surtout, je n'ai plus du tout paniqué. Dieu merci. Et merci à ce si gentil médecin ainsi qu’à mon merveilleux médecin traitant en France!!!

De plus, arrive à Paris, je me comportais normalement et non pas comme une droguée, et j'ai pu faire ce que j'avais à faire et même aider la femme thérapeute à trouver ou elle devait aller.

Je peux dire que je ne suis pas prête à remonter dans un avion. Et plus jamais sans avoir sur moi ET du Temesta ET de l'Atarax!!

Arrive à Paris il faisait très chaud et je suis un peu beaucoup fatiguée.

Excuse-moi de n'avoir parlé que de moi dans ce mot. Les deux derniers jours m'ont fait un sacré coup dur, et du coup je me sens très seule au monde et ça me désespère et m'attriste un peu.

Mais je suis encore fatiguée aussi. Alors le moment de la sieste est arrivée !

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